D'anciens policiers inculpés après avoir volé des milliers de dollars d'indemnités d'invalidité, plaisantant sur le fait d'être un « bon acteur »

D’anciens policiers inculpés après avoir volé des milliers de dollars d’indemnités d’invalidité, plaisantant sur le fait d’être un « bon acteur »

Deux anciens policiers californiens, mariés, ont été inculpés de plusieurs crimes en relation avec leurs fausses demandes d’indemnisation des accidents du travail.

Kendal Hurd, 40 ans, et son mari, Kyle Hurd, 38 ans, ont tous deux été inculpés de plusieurs chefs d’accusation de fraude à l’assurance et de plusieurs chefs d’accusation de parjure ou de tentative de parjure, a indiqué le bureau du procureur du comté d’Orange dans un communiqué de presse.

Les anciens policiers de Tustin ont affirmé qu’ils souffraient de maux de dos chroniques dus au port de leur ceinture et de leur gilet en service, ce qui les empêchait de travailler, et ils ont collecté plus de 180 000 $ d’indemnités d’invalidité.

Tous deux ont perdu leur emploi au sein du service de police de Tustin en juillet 2021.

La vidéosurveillance, ainsi que les photos et vidéos prises par le couple, auraient révélé que les anciens policiers menaient une vie active tout en recevant des indemnités d’accident du travail pour leurs prétendues blessures.

Les deux auraient été documentés en train de faire du VTT et du bateau pendant leurs vacances à Mammoth, en Californie. Des preuves auraient également été découvertes montrant le couple volant à l’étranger, faisant de la plongée sous-marine et travaillant sur divers projets de rénovation domiciliaire.

M. Hurd a déposé une demande d’indemnisation des accidents du travail en décembre 2018 lorsqu’il a allégué qu’il souffrait de maux de dos constants en raison du port de sa ceinture et de son équipement de service et de la montée et de la descente de sa voiture de patrouille.

En octobre 2019, Mme Hurd a déposé une demande d’indemnisation pour accidents du travail presque identique après son retour au travail après le voyage international de plongée sous-marine. Elle a affirmé que ses maux de dos chroniques provenaient du port de sa ceinture et de son gilet de service et des torsions qu’elle avait subies en entrant et en sortant de son véhicule de patrouille.

Le couple aurait dit à leurs médecins chargés des accidents du travail que leurs douleurs s’aggravaient avec l’activité physique et s’amélioraient avec le repos.

La ville de Tustin a commencé la surveillance des Hurds après que le couple ait reçu des soins médicaux pendant plusieurs mois pour le même état sans amélioration.

Voiture de police Tustin

La surveillance aurait montré le couple glissant sur un toboggan aquatique, soulevant des enfants, faisant du vélo, du paddleboard, allant à des cours de Pilates, jouant dans l’eau au lac Mission Viejo et autres activités physiques.

Le mode de vie actif aurait contredit ce que le couple avait déclaré à ses médecins et ce dont ils avaient témoigné sous serment dans leurs dépositions. Mme Hurd aurait affirmé qu’elle ne pouvait pas soulever plus de trois livres sans surveillance pendant une thérapie physique et qu’elle ne pouvait pas rester debout plus de cinq minutes sans ressentir une douleur intense.

Les autorités auraient trouvé un SMS envoyé par M. Hurd à l’un de ses amis après sa suspension, dans lequel il se vantait d’avoir reçu un traitement médical dont il n’avait pas besoin parce qu’il était un « bon acteur ».

« La fraude à l’indemnisation des accidents du travail entraîne des pertes de plus de 30 milliards de dollars par an pour des entreprises et des entités gouvernementales honnêtes et travailleuses », a déclaré le procureur du comté d’Orange, Todd Spitzer, dans un communiqué. « Il s’agit d’un abus flagrant de la confiance du public de la part de deux personnes qui ont juré de respecter nos lois et non de les enfreindre. »

Mme Hurd encourt une peine maximale de 11 ans de prison d’État si elle est reconnue coupable de tous les chefs d’accusation, tandis que M. Hurd encourt une peine maximale de neuf ans et six mois de prison d’État s’il est reconnu coupable de tous les chefs d’accusation.

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