Le frère du suspect décédé dans un incendie criminel antisémite présumé plaide non coupable
Le frère d’un homme soupçonné d’avoir participé à quatre incendies criminels impliquant des institutions juives dans la région de Boston en 2019 a plaidé non coupable jeudi devant un tribunal fédéral des accusations d’entrave à l’enquête.
Alexander Giannakakis, 37 ans, anciennement originaire de Quincy, dans le Massachusetts, travaillait dans la sécurité à l’ambassade américaine à Stockholm, en Suède, lorsqu’il a été arrêté par les autorités suédoises en 2022. Il a récemment été extradé.
Giannakakis doit revenir devant le tribunal le 22 février.
Le frère de Giannakakis a été hospitalisé dans le coma au moment où il a été identifié comme suspect en février 2020, et il est décédé cette année-là. Les autorités fédérales ne l’ont pas nommé.
Giannakakis a été inculpé par un grand jury fédéral à Boston en 2019 pour fausses déclarations impliquant le terrorisme intérieur ; falsifier un fait important dans une affaire de terrorisme intérieur ; dissimulation de dossiers dans le cadre d’une enquête fédérale ; falsification de documents ; et falsification d’une procédure officielle.
Giannakakis a été reconnu coupable en Suède de possession illégale d’une arme à feu et d’autres armes. Il a purgé une peine dans une prison suédoise qui a pris fin en décembre. Le gouvernement suédois a accédé à la demande d’extradition américaine le 21 décembre, selon le bureau du procureur américain.
Selon l’acte d’accusation, vers février 2020, le frère cadet de Giannakakis est devenu le principal suspect dans une enquête sur quatre incendies déclenchés dans des institutions juives dans la région de Boston.
La première a eu lieu le 11 mai 2019 dans un centre Chabad à Arlington ; le deuxième au même endroit le 16 mai 2019 ; le troisième dans un centre Chabad à Needham ; et le quatrième le 26 mai 2019, dans une entreprise juive à Chelsea.
Les accusations de fausses déclarations dans une affaire de terrorisme intérieur et de falsification, dissimulation et dissimulation d’un fait important dans une affaire de terrorisme intérieur sont passibles d’une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à huit ans. Les accusations de dissimulation de dossiers dans le cadre d’une enquête fédérale, de falsification de documents et d’objets et de falsification d’une procédure officielle sont chacune passibles d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison.