Un homme du Wisconsin plaide coupable d'une attaque à la bombe incendiaire contre le bureau d'un groupe pro-vie

Un homme du Wisconsin plaide coupable d’une attaque à la bombe incendiaire contre le bureau d’un groupe pro-vie

Un homme du Wisconsin a plaidé coupable vendredi pour avoir lancé une bombe incendiaire contre le bureau d’un important groupe anti-avortement l’année dernière.

Hridindu Roychowdhury, 29 ans, a admis avoir lancé deux cocktails Molotov à travers la fenêtre du bureau de Wisconsin Family Action à Madison le 8 mai 2022, moins d’une semaine après la fuite d’un projet d’avis suggérant l’intention de la Cour suprême des États-Unis d’annuler son jugement Roe c. Décision Wade légalisant l’avortement.

L’un des cocktails Molotov lancés dans le bureau n’a pas pris feu ; l’autre a mis le feu à une bibliothèque. Roychowdhury a également admis avoir peint à la bombe le message « Si les avortements ne sont pas sûrs, alors vous ne l’êtes pas non plus » à l’extérieur du bâtiment. Personne n’était au bureau à ce moment-là.

Les enquêteurs ont relié Roychowdhury à l’attentat à la bombe incendiaire de janvier, lorsque la police affectée au Capitole de l’État de Madison a examiné les images de surveillance d’une manifestation contre la brutalité policière. La vidéo montrait plusieurs personnes en train de peindre à la bombe des graffitis sur le terrain du Capitole qui ressemblaient au message laissé sur le bureau de Wisconsin Family Action. Les images montraient également deux personnes quittant la zone dans une camionnette que les enquêteurs ont suivie jusqu’au domicile de Roychowdhury à Madison.

La police a commencé à suivre Roychowdhury et, en mars, a extrait son ADN d’un burrito à moitié mangé qu’il avait jeté dans un parking relais. Cet échantillon d’ADN correspondait à celui prélevé sur les lieux de l’attentat à la bombe incendiaire. La police a arrêté Roychowdhury le 28 mars dans un aéroport de Boston où il avait réservé un aller simple pour Guatemala City, au Guatemala, selon le bureau du procureur américain.

Roychowdhury a signé un accord de plaidoyer avec les procureurs le mois dernier acceptant une accusation fédérale d’endommagement de biens avec des explosifs. Le juge de district américain William Conley a approuvé l’accord lors d’une audience vendredi.

Sous cette accusation, Roychowdhury encourt une peine maximale de 20 ans de prison et une amende de 250 000 dollars, mais les procureurs ont accepté de recommander au juge Conley de réduire la peine parce qu’il a accepté la responsabilité du crime. Une audience de détermination de la peine était prévue le 14 février.

Les avocats de Roychowdhury n’ont pas immédiatement répondu à un e-mail envoyé vendredi demandant des commentaires.

« Je suis profondément reconnaissant envers nos partenaires locaux et fédéraux chargés de l’application des lois pour leur dévouement et leur persévérance dans la résolution de ce crime », a déclaré le procureur américain Timothy O’Shea dans un communiqué. « Les incendies criminels et autres actes de terrorisme intérieur sont des crimes qui seront punis et n’ont pas leur place dans une démocratie saine. »

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