Un tribunal libyen juge 51 militants présumés de l’EIIS, 23 condamnés à mort
Un tribunal libyen a condamné à mort lundi 23 militants présumés du groupe État islamique pour avoir lancé des attaques meurtrières qui ont fait des dizaines de morts, dont des chrétiens coptes égyptiens.
La cour d’appel de Misrata, dans l’ouest du pays, a également condamné 14 autres militants à la prison à vie pour les mêmes chefs d’accusation, notamment la destruction d’installations de police et de biens publics.
Le tribunal a condamné neuf accusés à des peines allant de trois à douze ans de prison. Il a acquitté cinq suspects.
Le tribunal n’a pas donné plus de détails.
L’État islamique et d’autres groupes extrémistes ont exploité le chaos qui a englouti la Libye après le soulèvement de 2011 qui a renversé puis tué le dirigeant de longue date Mouammar Kadhafi. Ils se sont emparés de la ville côtière de Syrte, lieu de naissance de Kadhafi, et d’autres villes dont Derna dans l’est de la Libye.
Les militants ont finalement été expulsés de Syrte en décembre 2016 par les forces combattant pour l’ancien gouvernement d’accord national soutenu par l’ONU. Les forces du commandant basé à l’est Khalifa Hifter ont repris Derna deux ans plus tard.
Des centaines d’anciens combattants présumés de l’État islamique sont toujours incarcérés dans les prisons libyennes, dont beaucoup attendent leur procès.