La police du Québec résout le meurtre d’un adolescent de près de 50 ans en utilisant les progrès de l’ADN
La police canadienne a déclaré mardi avoir résolu l’un des cas les plus médiatisés de l’histoire du Québec.
La police de Longueuil, au Québec, a fait l’annonce lors d’une conférence de presse, affirmant qu’elle avait identifié la personne responsable du meurtre de Sharron Prior.
Prior n’avait que 16 ans lorsqu’elle a été enlevée et violée après être allée rencontrer des amis dans une pizzeria près de chez elle dans le quartier Pointe-St-Charles de Montréal.
Elle a disparu le 29 mars 1975 et a été retrouvée morte quatre jours plus tard.
Son meurtre est resté non résolu pendant près de 50 ans.
Le département a attribué des percées dans le domaine de la généalogie génétique pour avoir permis aux enquêteurs de l’unité des dossiers d’homicides non résolus de sa division des crimes majeurs de relier l’ADN trouvé sur un élément de preuve récupéré sur les lieux du crime à une famille en Virginie-Occidentale.
Les enquêteurs ont appris qu’un membre masculin de la famille en Virginie-Occidentale, identifié comme Franklin Romine, vivait à Montréal lorsque Prior a été assassiné. Romine est décédé à Montréal en 1982, bien que sa dépouille ait été enterrée en Virginie-Occidentale.
Le 2 mai 2023, après avoir obtenu un mandat, les enquêteurs ont exhumé le corps de Romine d’un cimetière du comté de Putnam, en Virginie-Occidentale.
Un biologiste a accompagné les enquêteurs, qui ont extrait l’ADN des restes et l’ont comparé à l’ADN trouvé sur les lieux du crime il y a 48 ans.
La police a déclaré qu’elle était sûre à 100% que Romine, née le 2 avril 1946, était le meurtrier que les enquêteurs tentaient d’identifier depuis près de 50 ans.
Dès que les enquêteurs ont reçu la confirmation, ils ont contacté des membres de la famille de Prior, y compris sa mère Yvonne Prior.
Le prieur aîné a organisé plusieurs sorties publiques au fil des ans pour s’assurer que l’histoire tragique de sa fille ne soit jamais oubliée.
Romine étant décédée, les enquêteurs ont clos l’affaire froide et ne poursuivront aucune accusation devant les tribunaux.
La police de Longueuil a crédité le Laboratoire de médecine légale et médico-légale de Montréal pour avoir aidé à résoudre l’affaire.
« La généalogie génétique, qui permet à l’ADN d’un suspect de se croiser dans les millions de profils ADN des personnes qui créent leur arbre généalogique en ligne, apportera probablement de l’espoir à des dizaines et des dizaines de familles de victimes qui cherchent encore des réponses aujourd’hui », a déclaré la police de Longueuil. .
L’Associated Press a contribué à ce rapport.