Une mère géorgienne condamnée à 30 ans de prison pour avoir soumis ses enfants à des violences physiques, à des exercices extrêmes et à une alimentation limitée

Une mère géorgienne condamnée à 30 ans de prison pour avoir soumis ses enfants à des violences physiques, à des exercices extrêmes et à une alimentation limitée

Une femme géorgienne a été condamnée à 30 ans de prison pour violences physiques, mentales et émotionnelles sur ses trois beaux-enfants, selon les autorités.

Nora Rodgers a plaidé coupable le 9 octobre à neuf chefs d’accusation de cruauté envers les enfants au premier degré, a annoncé le bureau du procureur du comté de Newton dans un communiqué de presse.

En octobre 2020, les forces de l’ordre sont intervenues au domicile de Rodgers après qu’un parent inquiet l’ait dénoncée, selon le communiqué. Les enfants – âgés de neuf, huit et six ans – présentaient des signes de violence physique, notamment des ecchymoses et des gonflements.

Le garçon de neuf ans avait un œil au beurre noir et de graves contusions aux jambes, tandis que la fillette de huit ans avait des contusions sur tout le corps ainsi que des égratignures et des marques dues à des châtiments corporels.

C’est la fillette de six ans qui a subi les blessures physiques les plus graves, selon le parquet. Elle avait des égratignures, des gonflements et des ecchymoses sur tout le corps, ainsi qu’un coude cassé. Elle a également subi de graves blessures internes dues aux coups, qui auraient pu entraîner sa mort et nécessiter un traitement par l’équipe de traumatologie du Children’s Healthcare d’Atlanta.

Les enfants ont été forcés de faire des exercices extrêmes de style bootcamp, notamment des tours de course, des squats avec de grosses bûches de la cour et des sauts avec écart, pendant de longues périodes, au point d’être épuisés et blessés. Rodgers leur faisait souvent faire ces exercices au milieu de la nuit et pendant la chaleur estivale.

Si les enfants ne parvenaient pas à exécuter les exercices selon les normes de Rodgers, elle les battait.

Le ministère des Services à la famille et à l’enfance avait précédemment dit à Rodgers qu’elle ne pouvait pas recourir à l’exercice ni aux châtiments corporels, mais cela ne l’a pas dissuadée.

Les trois enfants ont également été trouvés souffrant de malnutrition, car Rodgers les sous-alimentait et refusait de manger en guise de punition. Elle leur imposait des limites de temps pour prendre leurs repas et mélangeait leurs aliments solides dans une boisson afin qu’ils puissent manger plus rapidement.

Notamment, les trois enfants biologiques de Rodgers, qui vivaient également dans la maison, n’étaient pas soumis aux mêmes restrictions alimentaires ni aux mêmes exercices physiques que ses beaux-enfants.

Prisonnier derrière les barreaux des cellules de prison

Les six enfants ont été retirés du foyer et placés dans une famille d’accueil après l’intervention des forces de l’ordre.

Lors d’une audience de détermination de la peine le 12 décembre, Rodgers a été condamné à 60 ans de probation, les 30 premières années devant être purgées en prison. Les déclarations des enfants victimes, des parents d’accueil, d’un travailleur social et de la grand-mère des enfants expliquant comment les abus de Rodgers ont affecté les enfants ont été remises lors de l’audience.

« Le travail dévoué de l’équipe de poursuite a abouti à un résultat qui garantit que les victimes atteindront l’âge adulte avant que Rodgers ne sorte de prison », a déclaré le procureur Randy McGinley dans un communiqué. « Le bureau du procureur a demandé justice pour les victimes, mais aussi que Rodgers serait en prison suffisamment longtemps pour qu’elle ne puisse pas nuire à ces enfants ou à d’autres enfants. Le travail acharné des procureurs a conduit à un plaidoyer de culpabilité assorti d’une peine appropriée sans que les enfants n’aient à témoigner. longuement et revivre les abus auxquels ils ont été confrontés.

« Un merci spécial va aux parents d’accueil qui ont pris soin des enfants après leurs abus et à la famille des enfants qui ont signalé les abus », poursuit le communiqué. « Alors que Rodgers se mettait au-dessus du bien-être des enfants, tant d’autres se battaient pour eux. »

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