Nous devons arrêter le fentanyl en provenance de Chine… et voici comment faire la différence
Un rapport récent soulignant l'implication directe de la Chine dans l'alimentation de la crise du fentanyl aux États-Unis a, à juste titre, provoqué une onde de choc au Congrès et dans les communautés déjà sous le choc de l'impact dévastateur de la dépendance aux opioïdes. Les conclusions du Comité spécial sur la Chine ont révélé que la Chine subventionnait la production illicite de précurseurs du fentanyl destinés à l'exportation, mettant en lumière la complicité – et dans certains cas, le soutien pur et simple – d'acteurs étrangers dans l'exacerbation de cette épidémie.
Bill Barr, l'ancien procureur général, a abordé cette question sur Fox News, affirmant que la Chine était « à genoux » dans l'épidémie de fentanyl aux États-Unis. C'est vrai.
Lorsqu'on lui a demandé s'il pensait que nous pourrions constater une amélioration dans les mois à venir, il a répondu non. Ce n'est pas vrai, nous avons agi. Voici comment:
Notre projet de loi, « Enhancing Intelligence Collection on Foreign Drug Traffickers Act of 2024 », a été adopté à la Chambre dans le cadre de la réautorisation du Foreign Intelligence Surveillance Act (FISA) et aborderait précisément ce problème et promulgué par le président Joe Biden.
Décomposons-le.
Aujourd'hui, les agences de renseignement américaines sont autorisées à collecter des courriels, des messages texte et d'autres communications numériques de personnes non américaines vivant en dehors des États-Unis. La loi régissant ce programme, la FISA, exige également que ces données soient stockées dans une base de données étroitement contrôlée qui ne peut être consultée que pour trois raisons : s'opposer aux actions hostiles des gouvernements étrangers, cibler les actions des terroristes et les efforts de contre-prolifération.
Notre projet de loi bipartite modifierait la FISA et permettrait enfin aux agences de renseignement américaines de rechercher dans la base de données des preuves de production et de distribution de drogues illégales, y compris le fentanyl. Cela permettrait également à notre communauté du renseignement d’obtenir un mandat de la FISA contre des narcotrafiquants étrangers, ce que nous ne sommes pas en mesure de faire actuellement.
Le projet de loi bipartite représente une étape cruciale vers la résolution de la nature transnationale de la crise du fentanyl. En élargissant l'article 702 pour inclure le ciblage des réseaux internationaux de trafic de drogue impliqués dans la production, la distribution et le financement du fentanyl. De plus, il dote les forces de l’ordre d’outils améliorés pour perturber les opérations criminelles à la source.
Le rôle de la Chine en tant que fournisseur majeur de précurseurs illicites du fentanyl met en évidence l'interdépendance du commerce mondial de la drogue et la nécessité de stratégies globales pour le combattre.
Les conclusions du comité du Congrès révèlent que la Chine continue d'accorder des subventions à ses entreprises engagées dans la fabrication d'analogues et de précurseurs du fentanyl, encourageant ainsi l'exportation de produits chimiques mortels qui n'ont aucune utilisation légale. De telles pratiques contribuent non seulement à la prolifération du fentanyl, mais constituent également une menace importante pour la santé et la sécurité publiques ici au pays.
Malgré les affirmations de coopération dans les efforts de contrôle des drogues, les paroles de la Chine sonnent creux. Les subventions accordées aux fabricants de précurseurs du fentanyl démontrent un mépris flagrant pour les conséquences dévastatrices de leurs produits atteignant les communautés américaines.
À la lumière de ces révélations, la « Loi de 2024 sur l’amélioration de la collecte de renseignements sur les trafiquants de drogue étrangers » revêt une importance accrue. En fin de compte, notre projet de loi reconnaît la nature évolutive du commerce de la drogue et la nécessité de mesures d'adaptation pour contrer les menaces émergentes.
Notre projet de loi bipartite modifierait la FISA et permettrait enfin aux agences de renseignement américaines de rechercher dans la base de données des preuves de production et de distribution de drogues illégales, y compris le fentanyl. Cela permettrait également à notre communauté du renseignement d’obtenir un mandat de la FISA contre des narcotrafiquants étrangers, ce que nous ne sommes pas en mesure de faire actuellement.
En tant que membres du groupe de travail chargé de combattre les cartels de drogue mexicains, nous savons que la crise du fentanyl est une question non partisane qui nécessite une action unifiée. Dans un paysage politique souvent caractérisé par la division, l’adoption de cette législation représente un rare moment de consensus pour faire face à une crise de santé publique urgente.
Les efforts législatifs ne suffisent pas à eux seuls à endiguer la crise du fentanyl. Nous encourageons également les conclusions du rapport à souligner l'importance de la coopération internationale et de l'engagement diplomatique pour tenir les acteurs étrangers responsables de leur rôle dans l'alimentation de l'épidémie.
Le groupe de travail conjoint sur la lutte contre les stupéfiants établi entre les États-Unis et la Chine constitue un pas dans la bonne direction, mais à moins que nous n’adoptions une attitude plus agressive, des dizaines de milliers d’Américains continueront de souffrir.
Nous remercions nos collègues du Sénat d'avoir adopté notre importante disposition antidrogue et le président de l'avoir signée pour donner à nos agences de renseignement les pouvoirs dont elles ont besoin pour arrêter le flux mortel de fentanyl.
Le républicain Dan Crenshaw représente le 2e district du Congrès du Texas à la Chambre des représentants des États-Unis.