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Des chars israéliens frappent des structures syriennes dans une zone démilitarisée, alléguant une violation du cessez-le-feu de 1974

Des chars israéliens ont frappé jeudi deux structures à l’intérieur de ce que l’armée a qualifié de zone démilitarisée en Syrie, affirmant que les bâtiments violaient un accord de cessez-le-feu vieux d’un demi-siècle entre les deux pays, a indiqué l’armée israélienne.

Les structures, selon le communiqué, étaient utilisées par l’armée syrienne, ce qui constitue ce que l’armée a qualifié de « violation flagrante » du cessez-le-feu de 1974.

L’armée israélienne n’a fourni aucune information sur le type de structures des deux bâtiments ni sur la date de leur construction.

En Syrie, la station de radio progouvernementale Sham FM a déclaré que l’armée israélienne avait frappé une zone située à la limite des hauteurs du Golan, dans le village de Hadar. Il a indiqué qu’il n’y avait eu aucune victime.

L’accord de 1974 a établi une zone de séparation entre les forces israéliennes et syriennes, y stationnant une force de maintien de la paix de l’ONU pour maintenir le calme.

On attribue à cet accord la fin officielle de la guerre au Moyen-Orient de 1973, lorsqu’une coalition d’États arabes dirigée par l’Égypte et la Syrie a lancé une attaque contre Israël à l’occasion de Yom Kippour, le jour le plus saint du calendrier juif. Israël célèbre ce mois-ci le 50e anniversaire de la guerre.

Israël et la Syrie sont des ennemis acharnés, même si le cessez-le-feu est largement respecté depuis cinq décennies. L’armée israélienne frappe cependant souvent ce qu’elle considère comme des cibles liées à l’Iran en Syrie.

Jeudi également, les médias syriens ont rapporté que des drones israéliens avaient ciblé deux personnes circulant à moto dans la capitale syrienne, Damas.

L’Observatoire syrien des droits de l’homme, basé en Grande-Bretagne, a déclaré que la frappe israélienne a tué deux membres du Jihad islamique, un groupe militant palestinien soutenu par l’Iran, près du village de Beit Jin, dans le sud de la Syrie.

Ismail Abu-Mujahed, responsable du Jihad islamique, a nié qu’aucun de ses membres ait été tué dans le sud de la Syrie.

L’armée israélienne a refusé de commenter ces informations.

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