Le sénateur démocrate appelle les forces de l’ordre à « faire attention » aux manifestations de Trump avant une éventuelle arrestation
Les forces de l’ordre à travers les États-Unis devraient « faire attention » aux appels de l’ancien président Trump à ses partisans de manifester en cas d’arrestation cette semaine, a déclaré dimanche le sénateur Mark Kelly, D-Arizona.
Kelly a déclaré que les partisans de Trump avaient le droit au premier amendement de manifester pacifiquement, mais il a fait valoir que la police devrait être prête à veiller à ce que les manifestations ne deviennent pas violentes. Trump a affirmé samedi que les autorités de New York envisageaient peut-être de l’arrêter cette semaine à la suite d’une inculpation liée à sa relation avec la star de cinéma pour adultes Stormy Daniels.
« Le [former] partisans du président, ils ont des droits au premier amendement, et ils devraient pouvoir les exercer pacifiquement », a déclaré Kelly lors d’une apparition dimanche sur CNN. « Je pense qu’il sera important que les forces de l’ordre prêtent attention, vous savez, aux manifestations et à sûr qu’il n’atteint pas le niveau de la violence. »
Trump a exhorté ses partisans à « protester » et à « reprendre notre nation » dans des messages que beaucoup ont comparés à ses déclarations avant la prise d’assaut pro-Trump du Capitole américain le 6 janvier.
La police de Capitol Hill n’a pas répondu à une demande de commentaire indiquant si elle était au courant de manifestations prévues en cas d’arrestation de Trump.
Les démocrates de Capitol Hill ont fustigé Trump pour un article sur les réseaux sociaux du samedi matin qui exhortait ses partisans à agir s’il était arrêté.
« MAINTENANT, DES FUITES ILLÉGALES D’UN BUREAU D’AVOCAT DE DISTRICT DE MANHATTAN CORROMPU ET TRÈS POLITIQUE, QUI A PERMIS D’ÉTABLIR DE NOUVEAUX RECORDS EN CRIME VIOLENT ET DONT LE CHEF EST FINANCÉ PAR GEORGE SOROS, INDIQUENT QUE, AUCUN CRIME NE POUVANT ÊTRE PROUVÉ, ET BASÉ SUR UN CONTE DE FÉES ANCIEN ET ENTIÈREMENT DEBUNKÉ (PAR DE NOMBREUX AUTRES PROCUREURS !), LE CANDIDAT RÉPUBLICAIN ET ANCIEN PRÉSIDENT DES ÉTATS-UNIS D’AMÉRIQUE, SERA ARRÊTÉ LE MARDI DE LA SEMAINE PROCHAINE. PROTESTEZ, REPRENEZ NOTRE NATION !, [sic] » Trump a posé sur son compte Truth Social.
L’ancienne présidente de la Chambre Nancy Pelosi, D-Californie, a été parmi les premières à attaquer Trump samedi.
« L’annonce de l’ancien président ce matin est imprudente : le faire pour rester dans l’actualité et fomenter des troubles parmi ses partisans », a tweeté Pelosi. « Il ne peut pas cacher ses violations de la loi, son manque de respect pour nos élections et ses incitations à la violence. À juste titre, notre système judiciaire décidera comment le tenir responsable. »
Le représentant du chef démocrate Hakeem Jeffries de New York a fait écho à Pelosi, affirmant que Trump tentait d' »attiser les flammes » de la violence.
« Nous vivons dans une démocratie », a écrit Jeffries. « Les extrémistes de droite qui attisent les flammes de la violence politique avec une rhétorique incendiaire ne sont pas aptes à servir. Les valeurs américaines plutôt que l’autocratie. »